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Nouveau Site De Rencontre Francais Gratuit. 1Ăcrit il y a cinquante ans pour le risque dâinondation fluviale, cet extrait du travail de Roger Dion sâapplique avec une actualitĂ© toute particuliĂšre pour le risque dâinondation par submersion marine. Le choix des gouvernants en matiĂšre sĂ©curitaire et lâopposition des gouvernĂ©s ne font pas toujours bon mĂ©nage pour sauver des vies humaines. Les inondations des zones basses autour du Pertuis Breton consĂ©cutives Ă la tempĂȘte Xynthia nous le rappellent. Figure 1 Localisation de la zone dâĂ©tudeStudy area 2Cette derniĂšre a fait 47 victimes en France, le 28 fĂ©vrier 2010, dont 41 liĂ©es Ă la submersion marine Chauveau et al., 2011a, 2011b, 29 morts en VendĂ©e, tous sur la commune de La Faute-sur-Mer, et 12 en Charente-Maritime Vinet et al., 2011a. Cependant, le bilan humain aurait pu ĂȘtre plus lourd sans la mobilisation des sapeurs-pompiers qui ont sauvĂ© 1 465 personnes de la noyade et de lâĂ©puisement dans la nuit de lâĂ©vĂ©nement. Suite Ă cette tragĂ©die humaine, une nouveautĂ© a Ă©tĂ© introduite dans lâapproche de la rĂ©duction de la vulnĂ©rabilitĂ© de la sociĂ©tĂ© française face au risque dâinondation le concept de zone de danger mortel », trĂšs vite rebaptisĂ© zone noire », puis zone de solidaritĂ© ». Dans la lĂ©gislation française et dans sa traduction cartographique dans les Plans de PrĂ©vention des Risques PPR, ce concept se traduit par un nouveau seuil. PrĂ©vue pour Ă©viter que de nouvelles victimes succombent Ă des inondations futures, par submersion marine ou par dĂ©bordement des cours dâeau, cette approche devrait sâappliquer a priori et non a posteriori sur le territoire. En France mĂ©tropolitaine, au-delĂ du seul risque dâinondation, les zones de danger mortel concernent aussi les zones avalancheuses par exemple. Cette approche initiĂ©e avec grande difficultĂ© sur le littoral atlantique dans les mois qui ont suivi la tempĂȘte Xynthia, nâa pas Ă©tĂ© appliquĂ©e suite aux inondations meurtriĂšres 25 morts provoquĂ©es par des pluies torrentielles les 14 et 15 juin 2010 dans le Var Vinet et al., 2011b. Cette nouvelle approche dans la politique de rĂ©duction de la vulnĂ©rabilitĂ© potentielle pose une sĂ©rie de questions est-elle rĂ©alisable politiquement et acceptable humainement par la sociĂ©tĂ© ? ; comment peut-on dĂ©finir des zones de danger mortel ? ; sur quels critĂšres ? ; comment peut se traduire cartographiquement une probabilitĂ© de mortalitĂ© ? ; est-il possible de faire une carte de France Ă lâĂ©chelle communale et infracommunale des zones noires » potentielles ? ; si cette cartographie est rĂ©alisĂ©e, elle implique un repli stratĂ©gique, câest-Ă -dire de dĂ©truire les maisons situĂ©es en zone noire » comment faire accepter ce phĂ©nomĂšne nouveau Ă la population il a dĂ©butĂ© Ă La Faute-sur-Mer Ă la fin du mois de mars 2011 ? 3Cette Ă©tude propose de revenir sur lâĂ©volution sĂ©mantique du concept de zones noires », de mener une analyse critique des critĂšres qui permettent de les dĂ©finir en prenant lâexemple de la commune de La Faute-sur-Mer situĂ©e Ă lâembouchure de lâestuaire du Lay dans le sud du dĂ©partement de la VendĂ©e. Figure 2 Vue aĂ©rienne oblique et coupe dâinterprĂ©tation de lâestuaire du LayAerial oblic view and landscape interpretation of the estuary of Lay Zones de danger mortel, zones noires, zones de solidaritĂ© Ă©volution sĂ©mantique 4La tempĂȘte Xynthia a fait lâobjet dâune couverture mĂ©diatique et de rĂ©actions politiques sans prĂ©cĂ©dent dans lâhistoire des risques naturels en France. Ces derniĂšres ont Ă©tĂ© nombreuses et rapides. Lâespace inondĂ© a fait lâobjet de plusieurs dĂ©nominations au cours des semaines et des mois qui ont suivi lâĂ©vĂ©nement mĂ©tĂ©o-marin, dont le terme critiquĂ© de zone noire ». Figure 3 Ăvolution sĂ©mantique du concept de zone noire »Semantic evolution of the âblack zoneâ concept Zones de danger mortel » 5DĂšs le 1er mars 2010, soit le lendemain de la catastrophe, le PrĂ©sident de la RĂ©publique française est venu sur le littoral atlantique constater les dĂ©gĂąts. De retour deux semaines plus tard, dans son discours du 16 mars 2010 Ă La Roche-sur-Yon, le PrĂ©sident a dĂ©clarĂ© Dans les zones exposĂ©es aux plus forts risques, nous nâavons pas le droit de laisser nos concitoyens se rĂ©installer comme si de rien nâĂ©tait. Ce serait irresponsable. [âŠ] Une cartographie prĂ©cise est en cours dâĂ©laboration destinĂ©e Ă identifier les sites Ă fort alĂ©a. Mais je veux ĂȘtre clair sur ce point on ne nĂ©gociera pas lâalĂ©a, il sâimpose Ă tous, lâalĂ©a nâest pas Ă gĂ©omĂ©trie variable. [âŠ] LĂ oĂč il y a risque mortel, personne ne reviendra y habiter. Dans ces zones, il est indispensable que toutes les reconstructions et tous les amĂ©nagements soumis Ă permis de construire soient dĂ©sormais interdits. [âŠ] Enfin, je veux dire ma conviction, quâaprĂšs le 28 fĂ©vrier 2010, rien ne doit plus ĂȘtre comme avant en matiĂšre de prĂ©vention des catastrophes naturelles. [âŠ] Nous nâautoriserons aucune reconstruction en zone mortelle. [âŠ] Naturellement, il ne sâagit pas de passer dâun excĂšs Ă lâautre et de condamner la totalitĂ© du littoral français. Il sâagit de faire la diffĂ©rence entre des zones mortelles et des zones oĂč il y a un risque faible de petites inondations ». 6Il est prĂ©cisĂ© que ces zones sont dĂ©clarĂ©es inhabitables car exposĂ©es Ă un danger mortel, câest-Ă -dire Ă un risque naturel tel quâil nâest pas possible dây mettre en place une protection efficace des populations » Anziani, 2010a. 7Cette appellation de zones de danger mortel » est remplacĂ©e par celle de zones Ă risque dâextrĂȘme danger pour la vie humaine » dans la circulaire ministĂ©rielle du MEEDDM du 7 avril 2010 relative aux mesures Ă prendre suite Ă la tempĂȘte Xynthia du 28 fĂ©vrier 2010. 8Ces zones ont Ă©tĂ© baptisĂ©es zones noires » dans la presse Ă la fin du mois de mars La Gazette des communes du 29 mars 2010 dans lâattente des rĂ©unions publiques des 7 et 8 avril 2010 de prĂ©sentation des zonages des secteurs inondĂ©s. Sur ces cartes, la couleur noire fait son apparition et dĂ©signe les zones dâextrĂȘme danger Ă dĂ©localiser ». DĂšs le 7 avril, dans le compte rendu du conseil des ministres, il est Ă©crit Dans les zones dâextrĂȘme danger, oĂč les risques peuvent ĂȘtre mortels, il nâest pas acceptable de laisser les habitants se rĂ©installer. Ces zones, dites âzones noiresâ, doivent retourner Ă lâĂ©tat naturel, avec dâĂ©ventuelles activitĂ©s diurnes, comme par exemple les activitĂ©s ostrĂ©icoles. » Cette appellation de zone noire » est donc dâabord une dĂ©nomination officielle, largement relayĂ©e ensuite par la presse Ă partir des rĂ©unions des 7 et 8 avril 2010. Lâattribution du noir se comprend dans la logique sĂ©miologique des cartes des PPR avec une graduation des couleurs bleu, rouge, noir. Par ailleurs, ce choix a marquĂ© les esprits de la population, le noir Ă©tant associĂ© Ă la mort et au deuil. 9Dans les zonages des plans de prĂ©vention des risques, lâattribution dâune nouvelle couleur se justifie aussi puisquâil existe, depuis la loi Barnier du 2 fĂ©vrier 1995, des zones en bleu clair, en bleu foncĂ©, en rouge. 10Cependant, la gamme chromatique sâest progressivement Ă©tendue puisquâĂ ces couleurs ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s le jaune, le orange et le violet parfois câest le cas dans lâIsĂšre, Douvinet et al., 2011. Les zones jaunes » ou zones de prescription », sont des zones oĂč le risque de submersion marine, bien que rĂ©el et fort, peut ĂȘtre maĂźtrisĂ© en imposant aux habitants dâeffectuer des amĂ©nagements spĂ©cifiques sur leur rĂ©sidence amĂ©nagement dâun Ă©tage refuge par exemple. Les zones oranges », catĂ©gorie hybride, dĂ©finissant des zones dans lesquelles des expertises supplĂ©mentaires devaient ĂȘtre rĂ©alisĂ©es afin de dĂ©terminer si elles ressortissaient de la zone noire » ou de la zone jaune », ont Ă©tĂ© dĂ©limitĂ©es » Anziani, 2010b. Les zones violettes » sont des zones constructibles oĂč lâalĂ©a est moyen. Pour Ă©viter tout principe de constructibilitĂ© inconditionnelle, deux zones ont Ă©tĂ© créées. Une zone violet dur » inconstructible en lâĂ©tat, qui peut le devenir aprĂšs Ă©tudes et travaux, Ă conditions que les Ă©tudes nâinfirment pas cette possibilitĂ©. En cas dâouverture Ă la constructibilitĂ©, le PPRI doit ĂȘtre rĂ©visĂ©. Une zone violet mou » correspond Ă une zone admise » Ă la construction avec des travaux sous la maĂźtrise dâouvrage collective. Le principe des zones violettes » revient Ă lĂ©gitimer les constructions dans les zones oĂč lâalĂ©a est connu. Depuis Xynthia, cette pratique des zones violettes » a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e Douvinet et al., 2011. Zones de solidaritĂ© » ou zones dâacquisition amiable » 11Pour tenter une diversion sĂ©mantique Ă la polĂ©mique qui sâamplifiait alors sur la dĂ©limitation de ces espaces, les zones noires sont rebaptisĂ©es zones de solidaritĂ© » le 15 avril 2010 par le ministre dâĂtat Jean-Louis Borloo, lors dâune visite dans les zones sinistrĂ©es. 12LâĂ©volution sĂ©mantique traduit les hĂ©sitations des politiques. Leur seule certitude est de vouloir rassurer les populations quant aux indemnisations qui les touchent. Une autre appellation le prouve. Le rapport dâinformation du SĂ©nat n° 554 de M. Alain Anziani dĂ©posĂ© le 10 juin 2010 propose de retenir le terme de âzone dâacquisition amiableâ plutĂŽt que celui de âzone noireâ ou de âzone de solidaritĂ©â, afin de souligner que la principale caractĂ©ristique de ces zones est quâune procĂ©dure dâindemnisation rapide et Ă©quitable y sera menĂ©e ». 13Cette confusion dans lâexpression publique a Ă©tĂ© un facteur dâinquiĂ©tude qui a engendrĂ© des rĂ©actions vigoureuses dâune partie des populations sinistrĂ©es. Elle a contribuĂ© Ă entretenir des incertitudes sur le statut juridique des zones noires ». Ce sentiment a Ă©tĂ© exacerbĂ© par le manque de transparence du processus de dĂ©limitation des zones Ă risque. En tĂ©moigne le refus des prĂ©fectures de communiquer aux associations de victimes les Ă©tudes sur lesquelles les experts sâĂ©taient appuyĂ©s pour dĂ©limiter les zones de danger mortel », et la formation subsĂ©quente dâun recours en rĂ©fĂ©rĂ© Anziani, 2010a. 14 La dĂ©cision de mettre en place un tel zonage transparaĂźt dĂšs le discours du PrĂ©sident de la RĂ©publique du 16 mars 2010 et elle est matĂ©rialisĂ©e le 18 mars 2010, dans une circulaire demandant aux prĂ©fets de VendĂ©e et de Charente-Maritime de procĂ©der, en lien Ă©troit avec les cabinets ministĂ©riels et avec lâaide dâexperts nationaux, Ă la dĂ©limitation des âzones dâextrĂȘme dangerâ. » Anziani, 2010b. Zones dâutilitĂ© publique » ou zones dâexpropriation » 15Depuis le 1er dĂ©cembre 2010, la zone de solidaritĂ© est devenue Zone dâUtilitĂ© Publique » ou Zone dâExpropriation ». La zone de solidaritĂ© dĂ©finie en avril dernier, qui permet Ă chaque habitant de bĂ©nĂ©ficier, sâil le souhaite dâun engagement de lâĂtat dâacquĂ©rir son bien est maintenu. Cependant, pour les parcelles occupĂ©es par des habitations nâayant pas fait lâobjet dâune acquisition amiable, elles seront soumises Ă la dĂ©claration dâutilitĂ© publique en vue dâune expropriation. 16Dans tous les cas de figures, pour cartographier le danger de mort suite Ă des inondations, il est nĂ©cessaire de dĂ©finir des critĂšres de dangerositĂ©. Les critĂšres de dĂ©finition des zones noires » analyse critique 1 Depuis la soumission de cet article le 23 mai 2011, une circulaire du MEDDTL en date du 27 juillet ... 17Les critĂšres permettant de dĂ©terminer les zones dâextrĂȘme danger » sont dĂ©finis par la circulaire ministĂ©rielle du 18 mars 2010 mettant en Ă©vidence les critĂšres de dangerositĂ©. Plusieurs critĂšres ont Ă©tĂ© Ă©tablis et les zones remplissant deux de ces critĂšres ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©es aux zones noires1. 18Le premier dâentre eux situe le niveau dâeau Ă 1 m. Câest la rĂ©fĂ©rence en raison de la dangerositĂ© pour tout individu mĂȘme sportif » Anziani, 2010b. 19Le deuxiĂšme critĂšre correspond Ă une distance comprise entre 90 et 110 mĂštres derriĂšre un ouvrage de protection qui constitue Ă©galement une zone de survitesse forte en cas de rupture de lâouvrage dans laquelle il faut Ă©viter toute urbanisation » Conseil GĂ©nĂ©ral de Charente-Maritime, 2010 ; Anziani, 2010b. 20Le troisiĂšme critĂšre correspond Ă la cinĂ©tique de submersion lorsquâelle a prĂ©sentĂ© un danger pour les personnes. Il est spĂ©cifiĂ© dans le rapport PitiĂ© et Puech 2010 On considĂšre habituellement comme dangereuse une montĂ©e des eaux de 1 m en moins dâune demi-heure lorsque cela se produit les personnes surprises pendant leur sommeil ne prennent conscience de la situation que lorsque le niveau est relativement Ă©levĂ© et peuvent avoir des difficultĂ©s Ă gagner un refuge mĂȘme proche. » 21Le quatriĂšme critĂšre concerne les habitations trĂšs endommagĂ©es et ne pouvant que difficilement ĂȘtre reconstruites avec un refuge. 22Enfin, le cinquiĂšme et dernier critĂšre considĂšre que la zone doit former un ensemble cohĂ©rent et homogĂšne, et ne crĂ©e pas de mitage urbain. En effet, le maintien de propriĂ©tĂ©s Ă©parses les fragiliserait, justement Ă cause de leur isolement, et rendrait leur Ă©vacuation plus difficile en cas de sinistre Anziani, 2010a. 23Quatre critĂšres parmi ces cinq sont a priori faciles Ă traduire en termes de cartographie. Figure 4 CritĂšres de dĂ©finition des zones noires »Criteria of definition of the black zones » 24Le troisiĂšme, correspondant Ă la vitesse de submersion, lâest dĂ©jĂ beaucoup moins. Cependant, le passage de la thĂ©orie Ă la pratique, mĂȘme avec des critĂšres bien identifiĂ©s, est loin dâĂȘtre Ă©vident. 25Le premier critĂšre relatif Ă la hauteur dâun mĂštre de submersion est le plus facile Ă cartographier. Il sâest appuyĂ© sur les relevĂ©s des laisses de mer sur les communes touchĂ©es par la tempĂȘte Xynthia effectuĂ©s par les services de lâĂtat dĂšs le 1er mars. Cependant, les zones littorales urbanisĂ©es sont souvent des zones dâaccrĂ©tion sĂ©dimentaire gĂ©nĂ©rĂ©e par le vent, la houle, la dĂ©rive littorale. Ces dynamiques crĂ©ent une microtopographie chaotique ce qui conduit Ă une parcellisation de lâespace. Le simple critĂšre altimĂ©trique dâun mĂštre de hauteur dâeau est donc appliquable sur le terrain au cas par cas, mais conduit Ă un mitage de lâespace. Des maisons voisines de quelques mĂštres, parfois seulement sĂ©parĂ©es par une route ou un chemin, peuvent alors se retrouver dans une zone mortifĂšre ou pas. Figure 5 Maison Ă©pargnĂ©e par lâinondation sur la commune de La Faute-sur-Mer se situant pourtant dans la zone noire »House saved by the flood on the municipality of La Faute-sur-Mer being nevertheless situated in the âblack zoneâ Elle a Ă©tĂ© construite sur une accrĂ©tion sĂ©dimentaire la plaçant en hauteur par rapport Ă la zone inondĂ©e, dâoĂč le questionnement de ses propriĂ©tairesIt was built on a sedimentary accretion placing it in height with regard to the flooded zone, where from the questioning of its owners D. Mercier, 20 mai 2010 26Par ailleurs, cette hauteur de 1 mĂštre retenue correspond Ă la limite de dĂ©placement debout dâun adulte sportif stressĂ© » selon les termes du MEEDDM. Cependant, la hauteur dangereuse pour une personne Ă mobilitĂ© rĂ©duite, une personne ĂągĂ©e ou un enfant est infĂ©rieure Ă un mĂštre. Alors pourquoi ne pas avoir utilisĂ© la hauteur la plus faible, qui permettrait probablement de rĂ©duire le potentiel de mortalitĂ© ? Les statistiques montrent quâil y a une surreprĂ©sentation des plus de 60 ans sur les littoraux français selon lâObservatoire du littoral du MEDDTL, en 1999, 25,4 % des habitants avaient plus de 60 ans contre 21,3 % pour la moyenne française. Les travaux de Vinet et al. 2011b ont montrĂ© la corrĂ©lation entre hauteur dâeau et Ăąges des victimes lors des inondations consĂ©cutives Ă la tempĂȘte Xynthia. En outre, la logique dâun mĂštre sâapplique sur lâaltitude de lâentrĂ©e de la maison et ne tient pas compte dâun diffĂ©rentiel possible entre des maisons de plain-pied et des maisons construites sur plusieurs niveaux. Ce seul critĂšre de hauteur dâun mĂštre nâest pas applicable Ă lâensemble du territoire national. En effet, bien des secteurs inondables sont submergĂ©s sur des hauteurs plus importantes 2 Ă 4 m sans quâil y ait mise en danger de la vie des personnes. Câest le cas des zones inondables des bords de cours dâeau comme la Loire Jousseaume et Mercier, 2009 ; Vinet, 2010. 27Le deuxiĂšme critĂšre de distance de 100 m par rapport Ă une digue est Ă©galement critiquable sur plusieurs points. Faut-il inclure aussi les Ă©difices naturels comme les dunes ? En certains endroits, la protection quâelles semblent offrir ne rĂ©siste pas Ă une tempĂȘte. Ces accumulations sĂ©dimentaires peuvent aussi se rompre face Ă lâassaut des vagues, comme ce fut le cas le 28 fĂ©vrier 2010 au lieu-dit la Belle-Henriette sur la commune de La Faute-sur-Mer oĂč la dune sâest rompue lĂ oĂč autrefois lâestuaire du Lay se jetait dans lâocĂ©an. Ces constructions sĂ©dimentaires constituent des remparts de protection, mais peuvent Ă©galement ĂȘtre fragilisĂ©es par le piĂ©tinement créé par des chemins dâaccĂšs Ă la mer, abaissant parfois la hauteur de la dune de 2 Ă 3 mĂštres, facilitant ainsi le passage de la mer en cas de tempĂȘte. Pourquoi la distance de 100 m ? Est-on hors de danger mortel Ă 120 m ou 200 m de la digue lorsque celle-ci est submergĂ©e ou Ă©ventrĂ©e ? Toutes les digues constituent des piĂšges pour les habitants qui pensent ĂȘtre en sĂ©curitĂ© derriĂšre ses ouvrages. Pour Xynthia, 37 des 41 victimes dĂ©cĂ©dĂ©es en Charente-Maritime et en VendĂ©e se trouvaient Ă moins de 400 m derriĂšre une digue Vinet et al., 2011b. Dans le rapport de PitiĂ© et Puech 2011 il est Ă©crit En cas de rupture de digue ou de cordon dunaire, jusquâĂ une distance de 400 m de la brĂšche, le dĂ©bit devient trĂšs important en quelques minutes et les courants sont violents Ă proximitĂ© de la brĂšche. » Par ailleurs, la distance de 100 mĂštres Ă©gale partout en France interroge car la dangerositĂ© dĂ©pend surtout de la hauteur de la digue, qui elle-mĂȘme, introduit des vitesses de propagation de la submersion diffĂ©rentes, Ă©voquĂ©e par le troisiĂšme critĂšre de la cinĂ©tique de lâinondation. 28Le critĂšre liĂ© Ă la cinĂ©tique de lâinondation est prĂ©pondĂ©rant Risque de caractĂšre brutal en particulier par suite de prĂ©sence de digues » PitiĂ© et Puech, 2010. Cette derniĂšre prĂ©cision est intĂ©ressante car elle reconnaĂźt implicitement que les digues aggravent le caractĂšre dangereux dâune inondation en renforçant la vitesse de propagation de lâonde de submersion. Ce principe est connu depuis plusieurs siĂšcles par les ingĂ©nieurs. Les dĂ©bits ont Ă©tĂ© estimĂ©s Ă 400 m3/s au droit de la digue de La Faute-sur-Mer. Selon les lois des seuils dĂ©versant, le dĂ©bit est 29Q = ”Lh3/2â2g 30oĂč ” = coefficient de forme pris ici Ă 0,32 pour un seuil non profilĂ©, L = la longueur dĂ©versante Ă pleine Ă©paisseur de 800 m, h = la hauteur dâeau devant le seuil soit 0,40 m en moyenne, g = la pesanteur, soit 9,81 m/s2 31Cependant, la vitesse de submersion est trĂšs difficile Ă calculer. Le plus souvent, les valeurs prĂ©dites issues des modĂ©lisations mathĂ©matiques sont trĂšs diffĂ©rentes des valeurs dĂ©duites dâobservations effectuĂ©es sur des ruptures rĂ©elles ou simulĂ©es dâouvrages Seidou et al., 2004 ; Zerrouk et Marche, 2005. En effet, le paramĂštre le plus important est le mode de rupture de lâouvrage soit par surverse, soit par des brĂšches dans lâouvrage. Il en est de mĂȘme avec la vitesse de montĂ©e des eaux dans les secteurs habitĂ©s. En effet, celle-ci dĂ©pend, entre autres, de la capacitĂ© de la digue Ă rĂ©sister face Ă lâassaut des vagues. En cas de rupture de lâouvrage, les vitesses de lâonde de submersion sont considĂ©rables. Ce paramĂštre est certainement le plus important pour la survie des populations rĂ©sidant derriĂšre une digue, mais aussi le plus alĂ©atoire dans le temps et lâespace et le plus difficile Ă intĂ©grer dans la cartographie prĂ©ventive. 32Par ailleurs, elle signifie aussi que plus les digues sont hautes, donc plus on surĂ©lĂšve celles-ci, plus la dangerositĂ© de la digue est importante. Non seulement, les digues introduisent un sentiment erronĂ© de sĂ©curitĂ© pour les personnes qui vivent derriĂšre ces protections illusoires, mais en plus elles aggravent potentiellement le risque mortel. Les digues ne sont donc pas la solution au problĂšme de lâinondation, mais elles constituent un vĂ©ritable problĂšme dans la politique de rĂ©duction de la vulnĂ©rabilitĂ© des biens et surtout des personnes par leur mise en danger. Ainsi, sur la commune de La Faute-sur-Mer, la digue le long de lâestuaire du Lay a-t-elle Ă©tĂ© surĂ©levĂ©e de un mĂštre dans les mois qui ont suivi la tempĂȘte passant de 4 m Ă 5 m NGF. Ces travaux dans lâurgence ont pour objectif de rassurer les populations alors quâils ne font quâaccentuer la dangerositĂ© future du secteur Ă alĂ©a Ă©quivalent. 33Pour le quatriĂšme critĂšre relatif Ă la soliditĂ© des constructions, il faut ajouter des facteurs aggravant la fragilitĂ© des fondations des maisons, notamment pour celles construites dans les dunes ou des accumulations sĂ©dimentaires sensibles Ă lâĂ©rosion et lâaffouillement des fondations. Par ailleurs, certaines constructions lĂ©gĂšres cabanons, mobil-homes, etc. ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©es avec des hauteurs dâeau de 50 centimĂštres seulement, provoquant leur destruction. Ces abris sont trĂšs nombreux sur les littoraux et reprĂ©sentent un danger extrĂȘme pour leurs habitants. 34En outre, dans le rapport du 16 septembre 2010 PitiĂ© et Puech, 2010, en plus des cinq critĂšres analysĂ©s ci-dessus, dâautres critĂšres sont Ă©voquĂ©s pour le zonage comme Une gĂ©omorphologie dĂ©favorable du site aggravant les effets de submersion effet de cuvette, absence de cordon littoral naturel, ou rendant impossible lâĂ©vacuation dâurgence et lâaccĂšs des services de secours ; la capacitĂ© de protection des habitations, collectivement ou individuellement. » Ces critĂšres nâont pas Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s Ă la cartographie par les services de lâĂtat. Ăvolution des zones noires » Ă lâĂ©chelle infracommunale 35La premiĂšre cartographie des zones Ă risque concernĂ©es par les offres dâacquisitions amiables par lâĂtat a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e le 8 avril 2010. Cela signifie que cette cartographie a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e trĂšs rapidement, en quelques semaines seulement. Cette rapiditĂ© se comprend car il Ă©tait nĂ©cessaire dâapporter des rĂ©ponses aux habitants concernĂ©s et aux assureurs. Cependant, elle explique les vives rĂ©actions des populations au moment des rĂ©unions publiques et de la nĂ©cessitĂ© dâune rĂ©vision de la cartographie. Une mission dâexpertise complĂ©mentaire a donc Ă©tĂ© diligentĂ©e et plusieurs cas de figure ont Ă©tĂ© rencontrĂ©s par les experts. Le premier concerne des habitants ne souhaitant pas vendre leur bien et qui demandaient la sortie de leur maison des zones noires ; le deuxiĂšme, des personnes dont la maison Ă©tait situĂ©e dans la zone de solidaritĂ© initiale mais qui en sont sorties avec les nouveaux critĂšres achetĂ©es par lâĂtat, elles seront quand mĂȘme dĂ©truites ; le troisiĂšme cas de figure des personnes qui au contraire demandaient le classement de leur bien en zone noire pour quâil soit rachetĂ©. Cette derniĂšre catĂ©gorie correspond Ă des personnes qui prĂ©fĂšrent bĂ©nĂ©ficier de lâindemnisation assurĂ©e par le rachat par lâĂtat plutĂŽt que de chercher un acheteur privĂ© sur le marchĂ© immobilier. Ăvolution de la cartographie Ă trois dates exemple de la commune de La Faute-sur-Mer 36Trois cartes ont Ă©tĂ© successivement publiĂ©es pour dĂ©finir les zones noires, le 7 avril, le 16 septembre et le 18 octobre 2010. 37Dans le quartier de La Faute-sur-Mer entre le pont du Lay et la pointe dâArçay, oĂč 29 personnes sont dĂ©cĂ©dĂ©es, 608 maisons ont Ă©tĂ© initialement classĂ©es en zone noire. Dans un deuxiĂšme temps, ce sont 472 maisons qui ont Ă©tĂ© proposĂ©es Ă la dĂ©localisation », 461 dans la zone noire initiale, soit 147 de moins que prĂ©vu, et 11 en dehors de la zone initiale. Cependant, le rapport de PitiĂ© et Puech 2011 comptabilise 800 maisons pour ce secteur trĂšs bas topographiquement 9 hectares sous la cote de 2 m NGF, 11 hectares entre 2 et 2,5 m NGF et 50 hectares entre 2,5 et 3 m NGF, dont la plus grande partie devrait ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme trop dangereuse pour ĂȘtre conservĂ©e 200 de plus que dans la zone de solidaritĂ© dâorigine. 38Les quartiers situĂ©s sur la commune de La Faute-sur-Mer au nord du pont du Lay ont Ă©tĂ© inondĂ©s avec deux entrĂ©es dâeau, par lâouest suite Ă la rupture de la dune au lieuidit La Belle Henriette et par lâest suite Ă la submersion et la rupture de la digue du Lay. Certains quartiers sont Ă des altitudes infĂ©rieures Ă la cote 2,50 m NGF et prĂ©sentent un danger important. Ils nâont pas Ă©tĂ© classĂ©s en zone noire. Le rapport de PitiĂ© et Puech 2011 considĂšre pourtant que 250 maisons dont les planchers dâhabitation sont situĂ©s sous la cote de 3 m NGF pourraient ĂȘtre qualifiĂ©es de dangereuses. 39La premiĂšre cartographie prĂ©sentait lâavantage dâun zonage homogĂšne sur le plan spatial câest la zone de solidaritĂ© qui sert encore aujourdâhui de pĂ©rimĂštre pour dĂ©terminer les acquisitions et les expropriations. Figure 6 PĂ©rimĂštre Ă©volutif de la zone noire » sur la commune de La Faute-sur-MerEvolutionary perimeter of the black zone » on the municipality of La Faute-sur-Mer 40Cependant, son tracĂ© pose plusieurs questions sa dĂ©limitation ouest est surprenante puisquâelle suit parfaitement la route rue de la pointe dâArçay, comme si lâinondation sâĂ©tait cantonnĂ©e Ă un seul cĂŽtĂ© de la route. De mĂȘme, au sein du pĂ©rimĂštre dĂ©limitĂ©, certaines maisons avaient Ă©tĂ© peu ou pas concernĂ©es par les inondations or, elles sont toutes soumises au mĂȘme rĂ©gime. Les cartes Ă©tablis le 16 septembre et le 18 octobre 2010 ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es en sâappuyant sur de nouveaux critĂšres les cinq prĂ©cĂ©demment mentionnĂ©s mais elles restent surprenantes en plusieurs endroits figure 6. Seuls des Ă©lĂ©ments de terrain permettent dâĂ©clairer ces choix la microtopographie semble le plus dĂ©terminant. Figure 7 La microtopographie permet dâexpliquer le mitage de lâespace au sein de la zone noire, entre les maisons dĂ©truites et les autresThe microtopography allows to explain the mitage of the space within the âblack zoneâ, between the destroyed houses and the others. C. Chadenas, 12 mai 2011 41LâĂtat a donc proposĂ© aux habitants situĂ©s en zones noires pour les deux dĂ©partements de VendĂ©e et de Charente-Maritime lâacquisition Ă lâamiable de leur maison, selon lâarticle 561-3 du code de lâenvironnement. En fĂ©vrier 2011, sur les 1 574 maisons concernĂ©es, 1 113 ont fait lâobjet dâun accord pour une acquisition amiable. Au 2 fĂ©vrier 2011, 794 actes de vente ont Ă©tĂ© signĂ©s 325 en Charente-Maritime et 469 en VendĂ©e, pour un montant de 200,5 millions dâeuros MEEDTL, 2011. Discussion vers une cartographie des zones noires potentielles Ă lâĂ©chelle du littoral français 42Le rachat des maisons dans les zones noires ne tient pas compte de lâĂ©lĂ©vation du niveau marin planĂ©taire alors quâil est demandĂ© de lâinclure dans la rĂ©vision des PPR. Ce scĂ©nario des zones noires post-Xynthia est donc qualifiĂ© dâoptimiste » par le rapport de PitiĂ© et Puech 2010. 43Lâintroduction dâun mĂštre supplĂ©mentaire en vue de lâĂ©lĂ©vation du niveau marin planĂ©taire est discutable. La rĂ©fĂ©rence du mĂštre correspond Ă la vision pessimiste des expertises du GIEC pour la fin du xxie siĂšcle. Cette dĂ©cision politique prise en pĂ©riode de post-crise se veut donc a priori prudente. Cependant, des valeurs plus importantes sont connues pour lâhistoire des littoraux mĂ©tropolitains. Si lâon veut prendre les plus hautes eaux connues PHEC Ă titre conservatoire, les valeurs extrĂȘmes seraient alors lâaltitude des niveaux marins de lâinterglaciaire ĂĂ©mien supĂ©rieur de 2 Ă 4 mĂštres au-dessus du zĂ©ro actuel. Ce haut niveau marin correspond Ă une sĂ©quence climatique comparable dans lâArctique Ă ce qui est pronostiquĂ© dans les modĂšles climatiques pour la fin du xxie siĂšcle Solomon et al., 2007. La hausse des tempĂ©ratures du bassin arctique induirait alors la fonte partielle de lâinlandsis groenlandais et une forte Ă©lĂ©vation du niveau marin planĂ©taire. La seule incertitude est de savoir Ă quel rythme ce processus, connu lors de lâĂĂ©mien, est susceptible de se reproduire dans le futur. Alors, la question des 60 centimĂštres ou du mĂštre serait largement obsolĂšte. 44En plus de ce paramĂštre dâĂ©lĂ©vation du niveau marin, il est important de prendre en considĂ©ration les phĂ©nomĂšnes de dĂ©formation du plan dâeau Ă la cĂŽte liĂ©s au phĂ©nomĂšne de dĂ©ferlement ou wave setup. De plus, les submersions marines peuvent ĂȘtre amplifiĂ©es par une dynamique mĂ©connue baptisĂ©e seiche cĂŽtiĂšre. Il sâagit dâoscillations stationnaires gĂ©nĂ©rĂ©es par des perturbations externes comme les vagues piĂ©gĂ©es dans des zones plus ou moins confinĂ©es, souvent semi-fermĂ©es telles que les baies ou les estuaires, comme le Pertuis Breton, et ayant une pĂ©riode propre comprise entre quelques minutes et quelques heures PĂ©rherin, 2007. Des Ă©tudes ont montrĂ© pour deux communes finistĂ©riennes quâil fallait aussi intĂ©grer les tendances Ă©rosives des dunes littorales qui peuvent, Ă plus ou moins long terme, perdre leur fonction protectrice vis-Ă -vis des enjeux situĂ©s en arriĂšre de celles-ci Suanez et al., 2007 ; Cariolet et Suanez, 2009 ; Cariolet, 2010 ; Cariolet et al., sous presse. 45Une Ă©tude rĂ©cente conduite sur lâensemble du littoral français par les services de lâĂtat estime Ă 590 000 hectares les surfaces situĂ©es sous les niveaux marins centennaux et 735 500 hectares sous les niveaux marins centennaux +1 m PĂ©rherin et al., 2010. Les rĂ©gions les plus concernĂ©es sont celles des Pays-de-la-Loire, Poitou-Charentes et Nord-Pas-de-Calais. Les rĂ©gions PACA, Aquitaine et Languedoc-Roussillon sont celles dont les surfaces de zones basses augmentent le plus avec une Ă©lĂ©vation du niveau marin. Par ailleurs, selon la base de donnĂ©es GASPAR, les rĂ©gions ayant eu le plus grand nombre dâarrĂȘtĂ©s de catastrophes naturelles liĂ©es Ă la mer depuis 1982 sont les rĂ©gions Bretagne et Basse-Normandie. Les Alpes-Maritimes et les secteurs estuariens de Gironde et de Seine sont Ă©galement particuliĂšrement sensibles. Cette mĂȘme Ă©tude recense les enjeux exposĂ©s dans ces zones littorales et estime Ă 265 156 le nombre de bĂątiments, quâils soient administratifs, industriels ou rĂ©sidentiels, Ă 16 804 kilomĂštres le linĂ©aire dâinfrastructures de transport et enfin Ă 382 640 hectares les surfaces des sites dâintĂ©rĂȘt Ă©cologique. Cette premiĂšre approche trĂšs instructive doit ĂȘtre approfondie Ă lâĂ©chelle communale et infracommunale en croisant les indicateurs retenus et en les affinant altimĂ©trie, nombre dâarrĂȘtĂ©s de CatNat, prĂ©sence dâenjeux, etc.. Par exemple, pour le dĂ©partement de la VendĂ©e, les communes de BarbĂątre et de la GuĂ©riniĂšre sur lâĂźle de Noirmoutier, les communes de Bouin, Saint-Jean-de-Monts et de Saint-Hilaire-de-Riez possĂšdent des secteurs particuliĂšrement vulnĂ©rables, qui mĂ©riteraient des Ă©tudes prĂ©cises. 46Pour les communes de Loire-Atlantique, les services de la direction dĂ©partementale des territoires et de la mer DDTM 44 ont retenu la cĂŽte de rĂ©fĂ©rence de 4,20 m IGN 69 sur lâensemble du littoral. Les marĂ©graphes de rĂ©fĂ©rences retenus ont Ă©tĂ© ceux de Port Navalo, Saint-Nazaire, La pointe de Saint-Gildas et le Port du Collet. Les niveaux extrĂȘmes enregistrĂ©s au moment de Xynthia ont dĂ©passĂ©s de 6 Ă 20 cm les niveaux marins centennaux calculĂ©s par le Service Hydrographique et OcĂ©anographique de la Marine SHOM. 47Un premier recensement des terrains de campings sur le dĂ©partement de Loire-Atlantique a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par les services de lâĂtat. Il comptabilise 124 campings situĂ©s dans les communes littorales, dont 14 possĂšdent tout ou une partie de leur terrain sous la cote de rĂ©fĂ©rence de 4,20 m avec 7 campings sous la cĂŽte de 3,20 m soit un mĂštre de submersion potentielle correspondant au premier critĂšre. Un seul camping est situĂ© dans une zone de cinĂ©tique rapide. Cependant, aucun secteur nâa Ă©tĂ© dĂ©limitĂ© en zone noire » en Loire-Atlantique, alors que selon les critĂšres appliquĂ©s en VendĂ©e et en Charente-Maritime, des secteurs avec plus dâun mĂštre ont Ă©tĂ© recensĂ©s sur la commune dâAssĂ©rac, des habitations Ă moins de 100 m dâune digue se trouvent sur les communes de Batz-sur-Mer, La Baule, Le Pouliguen, Corsept, Les Moutiers-en-Retz et Pornic et quâenfin le secteur du Port du Collet, sur la commune des Moutiers-en-Retz, constitue une zone de submersion violente Ă forte cinĂ©matique. 48La tempĂȘte Xynthia permet de donner un coup dâaccĂ©lĂ©rateur pour certains points de la politique de prĂ©vention qui a pris beaucoup de retard et de les prĂ©ciser voir Circulaire du 27 juillet 2011. MĂ©tĂ©o-France a programmĂ© lâintroduction dâune vigilance vague-submersion ». Il a Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de lancer un plan national submersions rapides » qui a Ă©tĂ© validĂ© en Conseil des ministres le 13 juillet 2010. Un plan digue est Ă©galement lancĂ©. En une annĂ©e, 190 chantiers ont Ă©tĂ© menĂ©s pour un montant total de travaux de 42,6 millions dâeuros. Certaines digues ont Ă©tĂ© rehaussĂ©es comme celle qui longe lâestuaire du Lay le long de la commune de La Faute-sur-Mer alors mĂȘme que les maisons sont rasĂ©es. Figure 8 Maisons dĂ©truites sur la commune de La Faute-sur-MerHouses destroyed on the municipality of La Faute-sur-Mer 49Cette ambiguĂŻtĂ© dans la politique des digues est surprenante. Nous voulons renforcer les digues pour amĂ©liorer la protection des populations. Mais je veux dire tout de suite que nous ne crĂ©erons pas un mĂštre de plus de digue nouvelle au service de la spĂ©culation immobiliĂšre. [âŠ]. Enfin, compte tenu de lâeffet des digues sur le reflux des eaux, une prĂ©caution Ă©lĂ©mentaire aurait dĂ» ĂȘtre prise depuis longtemps dans les zones Ă risque Ă©levĂ© de submersion, il ne doit plus ĂȘtre possible de construire des logements derriĂšre des digues. Car tĂŽt ou tard, quelle que soit leur hauteur, quelle que soit leur soliditĂ©, celles-ci sont un jour submergĂ©es. Un peu de bon sens ne nuit pas en matiĂšre dâurbanisme. » Extrait du discours du PrĂ©sident de la RĂ©publique française Ă La Roche-sur-Yon le 16 mars 2010. 50La destruction de maisons aprĂšs une inondation comme en VendĂ©e un an aprĂšs Xynthia nâest pas une nouveautĂ© en France, puisque des biens immobiliers avaient Ă©tĂ© dĂ©truits Ă Vaison-la-Romaine suite aux inondations meurtriĂšres du 22 septembre 1992. Par ailleurs, des maisons ont Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©truites sur le littoral normand, Ă titre prĂ©ventif cette fois, dans des secteurs oĂč le recul des falaises menaçait la sĂ©curitĂ© des biens et des personnes, comme sur la commune de Criel-sur-Mer, Ă lâest de Dieppe Meur-FĂ©rec et Morel, 2004 ; Paskoff, 2001. Lâoption du âretraitâ est une solution extrĂȘme. Ce contexte impose aux acteurs de la gestion des risques naturels cĂŽtiers la mise en place dâune large concertation avec les populations littorales. Le dĂ©veloppement de recherches sur lâintĂ©gration de la perception ou de la reprĂ©sentation des risques naturels littoraux dans les stratĂ©gies de gestion des risques naturels cĂŽtiers devrait contribuer Ă lâĂ©laboration de ces politiques » Deboudt, 2010. 51Il faut Ă©galement souligner lâabsence sur de nombreux territoires Ă risque de Plan communal de Sauvegarde, pourtant rendus obligatoires par lâarticle 13 de la loi n° 2004-811 du 13 aoĂ»t 2004 de modernisation de la sĂ©curitĂ© civile. Cet article oblige les communes soumises Ă un Plan de PrĂ©vention des Risques approuvĂ© risque naturel ou comprises dans le champ dâapplication dâun Plan Particulier dâIntervention risque technologique Ă mettre en place un Plan Communal de Sauvegarde. Cependant, sâil nây a pas ou peu de PCS, câest aussi parce que peu de communes ont adoptĂ© des PPR. Sur 864 communes exposĂ©es au risque de submersion marine, seulement 46 possĂšdent un PPR approuvĂ©. 52Toutefois, doter une commune dâun PPR nâest pas suffisant pour ne serait-ce que prĂ©venir les habitants du risque. Le rapport du SĂ©nat Anziani, 2010b prĂ©cise en effet le lien insuffisant qui existe entre les PPR et les documents dâurbanisme, car si leur intĂ©gration est prĂ©vue par la loi, en pratique lâannexion du PPR au document dâurbanisme, PLU principalement, nâentraĂźne pas nĂ©cessairement de cohĂ©rence entre les deux. Il revient donc systĂ©matiquement aux services compĂ©tents de sâassurer de la compatibilitĂ© entre les deux, les dispositions du PPR approuvĂ© prĂ©valant sur le document dâurbanisme en cas de divergence. Et il ne doit pas y avoir ambiguĂŻtĂ© pour lâutilisateur ou le particulier qui consulte le document dâurbanisme les documents graphiques doivent faire Ă©tat de lâexistence du PPR approuvĂ© et renvoyer Ă celui-ci ». De plus, le PPR nâest pas lâunique outil de planification et dâamĂ©nagement du territoire Ă la disposition des Ă©lus. Dâautres techniques fonciĂšres qui ne sont pas spĂ©cifiques Ă la submersion marine peuvent ĂȘtre mises en Ćuvre afin de rĂ©guler lâurbanisation du littoral et ainsi rĂ©duire la vulnĂ©rabilitĂ© au risque de submersion marine » Mulot et al., 2010 lâarticle R 561-1 du code de lâenvironnement amendement n° 1241 au projet de loi portant engagement national pour lâenvironnement pour lâexpropriation des habitations menacĂ©es ; lâĂ©change de terrains entre des propriĂ©taires privĂ©s et une commune par exemple ; le droit de prĂ©emption. Ces trois exemples constituent des outils Ă la disposition des Ă©lus pour limiter le risque. Au-delĂ de ces plans techniques, et comme le soulignaient il y a plus de vingt ans Miossec et Cabanne 1990 Il est rare que les documents dâurbanisme aient Ă©tĂ© mis rapidement en relation avec lâĂ©volution du trait de cĂŽte et avec la sensibilitĂ© particuliĂšre des formes du relief. » Conclusion 53La tempĂȘte Xynthia du 28 fĂ©vrier 2010 est rĂ©vĂ©latrice dâune politique française de gestion des risques naturels largement dĂ©faillante. Les zones noires ont Ă©tĂ© dĂ©finies par les services de lâĂtat selon des critĂšres difficilement applicables. Lâexemple de la commune de La Faute-sur-Mer en VendĂ©e montre que la cartographie des zones noires et la dĂ©termination du nombre de maisons Ă dĂ©truire sont dĂ©licates Ă dĂ©limiter. 54Les critĂšres retenus par les services de lâĂtat pour dĂ©finir les zones de danger mortel, ou zones noires, correspondent Ă des secteurs bas topographiquement oĂč la hauteur dâeau est au moins Ă©gale Ă 1 m, situĂ©es Ă moins de 100 m dâune digue, prĂ©sentant une cinĂ©tique de submersion rapide, oĂč la soliditĂ© des habitations est insuffisante et lâensemble de la zone doit Ă©viter le mitage. Chacun de ces critĂšres est discutable car ils sont parfois insuffisamment protecteurs et de ce fait ne vont pas dans le sens de la mise en sĂ©curitĂ© totale des personnes. 55La cartographie des zones noires faites a posteriori est difficile Ă mener Ă bien comme nous le montre cet exemple rĂ©cent alors que cette politique devrait sâappliquer a priori pour Ă©viter de nouvelles victimes des inondations et des submersions marines. Cette rĂ©flexion doit ĂȘtre menĂ©e sur lâensemble des littoraux français et des zones inondables le long des cours dâeau. Le travail est immense car il doit se faire Ă lâĂ©chelle infracommunale. Les dĂ©cisions qui en dĂ©couleront nĂ©cessiteront surtout un vĂ©ritable courage politique. Raser des habitations sâinscrit dans une logique de repli peu dĂ©veloppĂ©e en France et contraire Ă la politique technicienne des ingĂ©nieurs et des grands corps de lâĂtat, jusquâici dominante, de lutte technique contre les Ă©lĂ©ments la mer ou les fleuves. Xynthia prouve une fois de plus que cette politique est illusoire, onĂ©reuse et faillible, mettant en danger des vies humaines. Or, les dĂ©cisions prises rapidement de raser les maisons prĂ©sentant un risque mortel pour les populations pourraient se comprendre dans une logique qui amorcerait, si elles se perpĂ©tuaient dans le temps, un vĂ©ritable virage stratĂ©gique. Les Ă©vĂ©nements du Var de juin 2010 nous prouvent que le concept de zone noire » ne sâapplique plus, mĂȘme a posteriori. Il est alors lĂ©gitime de se poser la question de la transcription de cette volontĂ© politique, voire des fondements de celle-ci. En effet, un an avant Xynthia, le mĂȘme PrĂ©sident appelait dans un discours du 29 avril 2009 sur le Grand Paris, Ă sortir du respect passif dâune rĂ©glementation de plus en plus pesante⊠à rendre constructibles les zones inondables pour des bĂątiments adaptĂ©s Ă lâenvironnement et au risque ». Cependant, les zones inondables le long des fleuves français et de submersion marine sur les littoraux sont connues depuis longtemps et auraient dĂ» faire lâobjet de plan de prĂ©vention des risques drastiques interdisant les constructions dans les zones les plus exposĂ©es. Le mal est fait. Il importe aujourdâhui de ne plus construire, dâadapter lâhabitat existant quand cela est possible et de raser ce qui ne peut garantir la sĂ©curitĂ© des personnes pour quâune politique prĂ©ventive soit efficace et Ă©vite, autant que faire se peut, de nouvelles victimes. Il serait souhaitable que la submersion marine consĂ©cutive Ă la tempĂȘte Xynthia amorce un changement majeur dans la politique de prĂ©vention des risques en France, comme ce fut le cas en Angleterre et aux Pays-Bas aprĂšs celle de 1953 Lumbroso et Vinet, 2011.
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